Chaque année, la Transv se renouvelle pour vous offrir toujours plus d’émotions et de sport. Mais les nouveautés et les anecdotes les plus intéressantes viennent de vous, les Braves! En voici quelques unes:
Des Masters au top !
Il est reconnu que l’endurance et la gestion de course est un facteur important pour vaincre le défi que représente la Transvésubienne. Peut être est-ce pour cela que les cinquantenaires et les soixantenaires y réussissent parfaitement, puisqu’ils étaient 35 à l’arrivée. Le plus performant de cette génération d’athlètes est Marc Karleskind qui gagne dans la catégorie 50 ans en emportant une 39e place au scratch et le champion des soixantenaires s’appelle Hervé Gallen avec une remarquable 77e place au scratch.
Un fidèle parmi les fidèles !
Il avait participé à l’édition 1989 de la Transvésubienne, et après une carrière bien remplie à l’étranger il tenait à fêter son retour sur la planète VTT, avec 30 ans de plus. Marc Teychene (rédacteur des premières années Vélo Vert, responsable du secteur VTT chez Decathlon…) échoue au pied du podium Master 50 et prend la 58e place au général. Respect pour ce retour vers le futur.
Un passage mémorable !
La variante depuis le Col de Porte, qui était réservée aux seuls participants de la Transvésubienne était carrément sauvage. Et le mur à franchir pour se hisser jusqu’au magnifique plateau de Rocca Sièra était un des passages déterminant pour les organismes. Pour les plus lucides, sur l’un de ces paliers en portage se trouvait bien en vue un ancien obus de guerre égaré au hasard de bombardements ; il restera dans les mémoires comme “le portage de l’obus”.
Le plat pays à la conquête de la victoire !
La Transvésubienne est la course de montagne la plus exigeante sur le plan de la technique de pilotage et ce qu’elle impose de conquête du franchissement de tous les monts, les vallées et sentiers chaotiques que seul le département des Alpes-Maritimes offre aux addicts du VTT alpin. C’est pourtant la flamande, résidant à Louvain, Kristien Achten qui remporte la victoire chez les dames en accrochant une magnifique 56e place au scratch
Looser un héros à la force tranquille !
Le suisse Konny Losser (Bixs) marquera une nouvelle fois cette Transvésubienne par son fair-play et la sérénité qu’il affiche face à ce qui pourrait être insurmontable pour le commun des mortels. Fair-play lorsqu’il était passé en tête sur la ligne d’arrivée, comme lors de l’édition précédente, mais perd la grande victoire pour quelques minutes concédées à Alexis Chenevier sur le prologue.
Sérénité qu’il affiche lorsqu’il rejoint avec son sac à dos et son matériel Saint-Martin Vésubie sur son VTT (60km) le vendredi ; et après le protocole reprend son barda et demande où est l’aéroport qu’il va rejoindre avec son vélo victorieux de l’étape du jour.
Sidérant ! Un Monsieur TransV
Il y avait un monsieur Mégavalanche, il y a désormais un Monsieur TransV : Alexis Chenevier ! “Sidérant”, c’est le mot employé par tous les spectateurs et spécialistes qui ont eu le privilège de voir évoluer sous leurs yeux Alexis Chenevier dans son exercice favori qu’est la conquête de la victoire sur la Transvésubienne. Ce rider d’exception sait véritablement tout faire et sa faculté d’enchaîner à une vitesse incroyable les descentes les plus démoniaques, le placera certainement comme ses prédécesseurs victorieux sur la Transv (comme François Bailly Maitre) parmi les favoris pour les descentes géantes telle la Mégavalanche de l’Alpe d’Huez.
Les finishers en progression !
Ils étaient près de 400 candidats à l’aventure, il seront 281 classés à l’arrivée. Cela démontre, s’il en était besoin, que les riders qui se lancent le défi Transvésubienne sont plus avertis, mieux préparés et que leurs machines sont désormais mieux adaptées aux prouesses imposées par cette course hors normes. Participer, et finir la Transv reste une marque d’appartenance à une certaine caste d’excellence sur la planète VTT.
© UCC – Cyril CHARPIN