A J-7 du grand rendez-vous annuel des passionnés de VTT extrême, nous avons contacté quelques “champions” afin d’avoir leur premiers à priori sur leur édition 2017 et avons récolté pour vous quelques précieux conseils pour appréhender votre Transvésubienne, surtout si c’est votre première 😉
On vous livre tout cela! Honneur aux dames pour commencer:
Nadine Sapin (5 victoires à la TV)
- Qu’est ce qui t’a motivé à t’inscrire sur la Trans ?
Comme chaque année, c’est LA course du sud de la France et c’est toujours un défi personnel de terminer sa TV. Tout le monde en parle 6 mois avant et 6 mois après et on se prend au jeu à chaque fois. C’est une course hors norme car la distance et le dénivelé se parcourent sur de vrais vieux sentiers “naturels” et techniques comme on les aime. C’est toujours très excitant de s’y préparer et d’y participer.
- Que penses tu du nouveau parcours ?
Je pense que le nouveau parcours est bien moins difficile techniquement que les autres années, plus roulant, plus ludique. Tout le monde va se régaler sur les descentes qui sont plus faciles, moins cassantes. Mais attention, il sera bien “casse pattes” donc la gestion du physique tout le long sera primordial.
- As tu des bons conseils aux participants ?
Ne rien négliger, les pneus, le matos, l’équipement … et surtout pas l’alimentation et l’hydratation lors de la course. Faut manger et boire régulièrement et dès 45min de course! De plus, ne pas partir trop vite. C’est long et dur donc faut mieux partir à son rythme et accélérer à la fin plutôt que de coincer à mi-parcours.
- Que penses tu du format avec le prologue descendant ?
Descendant certes mais il monte sacrément aussi non ? Il va faire mal mais c’est pas là que tout se joue sauf si tu joues la gagne (et encore que…chacun sa stratégie).
- Quelle partie de la course redoutes tu le plus ?
Comme je suis en VTTAE cette année, ce sera les portages/poussages mais ce que je redoute le plus ce sera la météo car en cas de pluie, ce n’est pas la même course !
Konny Looser (Champion suisse XC Marathon – 2ème à la TV16)
- Qu’est ce qui t’as motivé à t’inscrire sur la Trans ?
J’ai fait la TransV l’année dernière pour la première fois et j’ai tellement aimé que je me devais de revenir cette année pour cette course spéciale. La course était dure mais elle me convient très bien car il te faut une bonne endurance, mais pas seulement car il te faut aussi une bonne aisance technique ce qui est bien pour moi qui suis coureur professionnel en marathon. Par ailleurs j’aime aussi beaucoup les paysages du sud est de la France !
- Que penses tu du nouveau parcours ?
Je n’ai pas encore analysé le parcours, je connais seulement celui de l’année dernière qui m’avait plu.
- As tu des bons conseils aux participants ?
Profitez de la course et des beaux paysages mais ne risquez pas votre vie, ce n’est qu’une course de vélo !
Assurez vous bien de boire et de manger suffisamment même si c’est difficile de se ravitailler en descente. En fait, la course devient de plus en plus difficile et notamment avec un temps chaud et humide, alors pensez à bien vous hydrater. Soyez prudents avec la fatigue on fait vite des erreurs, surtout en descente !
- Que penses tu du format avec le prologue descendant ?
C’est un bon format, et cette année meilleur pour moi parce que le prologue n’est pas très long donc je ne perdrai pas trop de temps comparé à l’année dernière. Malgré tout ça reste un bon échauffement, un bon descendeur peux se faire une belle avance.
- Quelle partie de la course redoutes tu le plus ?
Je ne suis pas vraiment le meilleur descendeur donc je suis toujours prudent dans les parties techniques. Si tu es bon en descente tu peux gagner du temps, mais tu peux aussi en perdre beaucoup si tu fait des erreurs, j’essaie toujours d’aller le plus vite possible mais je garde mes limites afin de rester à l’aise.
Mehdi Gabrillargues (2ème VAE TV16)
- Qu’est ce qui t’as motivé à t’inscrire sur la Trans ?
C’est une épreuve hors norme et unique au monde, une course de guerrier. Je pense à cette course 6 mois avant c’est mon premier objectif chaque année. Une course où tu te remets en question, tu apprends à te connaître. J’aime cette sensation de se sentir en vie une fois la ligne d’arrivée franchie.
- Que penses tu du nouveau parcours ?
Le parcours est très bien mais attention à ce que ça reste une vraie transV dans la difficulté physique et technique, je pense qu’elle doit avoir un minimum de dénivelé. C’est une course hors normes et une des courses les plus difficiles au monde. Elle doit garder son inaccessibilité. Tout le monde ne doit pas pouvoir la finir, les coureurs se font le pari de pouvoir la finir, c’est leur premier objectif ! Certaines personnes tentent l’aventure plusieurs fois avant de pouvoir y parvenir. J’ai envie de dire que 35/40 % doivent échouer pour garder son label. L’étiquette finisher doit dire quelque chose et se mériter. Et si on a échoué une année il ne faut pas abandonner et retenter l’année suivante avec plus d’expérience.
- As tu des bons conseils aux participants ?
Il faut penser à bien s’alimenter, pour ma part je le fais toutes les 20 à 30 minutes avant de ressentir la faim ou la soif car c’est trop tard votre corps est déjà en dette, à ce moment vous risquez les hypoglycémies, crampes, déshydratations, etc…)
Un nouveau profil avec une première partie de course moins intense que la deuxième sera un nouveau challenge afin de gérer au mieux son effort. Prendre des pastilles de Sporteine avec sois pour les personnes qui ont des crampes. La 2 eme partie il faut tourner à la St Yores Dans la poche à eau ça fait toute la différence.
Pensez à vous étirer sur votre vélo en fin de descente dès que le terrain le permet. A la fin des descentes, pensez à faire des étirements sur le vélo en laissant tomber les chevilles jambes tendu et en se penchant en avant puis mettre l’autre jambe devant et répéter l’action. Pensez aux relances même en descente afin de rester éveillé et tournez les jambes afin d’éviter l’accumulation d’acide lactique.
- Que penses tu du format avec le prologue descendant ?
Je pense que la TransV doit rester une course d’un jour. Cela dit, ça permet d’aborder la course du jour J avec moins de pression et ça fait un déblocage obligatoire pour tous les participants. Attention car on peut tout perdre ou casser, chuter et ne pas pouvoir se présenter le dimanche, c’est ce qui me fait le plus peur car je ne m’en remettrai pas 😉
- Quelle partie de la course redoutes tu le plus ?
Je redoute le départ car il faut trouver le bon rythme tout de suite sans « casser le moteur ». C’est particulier car il ne faut pas se laisser influencer par le rythme des autres coureurs. Personnellement, j’utilise un cardio fréquence mètre afin de ne pas rentrer dans le seuil ! Moi je ne dépasse jamais les 164 bpm en vélo physique et 170 bpm en VAE car c’est plus court mais plus intense. En fait, je pense que toute la course est à redouter car tout peut s’arrêter à chaque instant pour tout le monde. Une défaillance, une casse, il faut toujours rester concentré, s’alimenter, se parler, se féliciter et penser à des choses qui permettent de rester motivé !
Nous attendons encore les réponses d’Alexis Chenevier (cinq fois vainqueur), Olivier Giordanengo (vainqueur E-Bike 2016)! Restez connectés 😉
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